Vous avez choisi le bon tissu et la bonne coupe ? Parfait. Mais sans une finition adaptée, même la meilleure voile peut fatiguer prématurément. Ce que l’on appelle les “détails” en voilerie sont souvent ce qui fait toute la différence après 10 000 milles, 200 prises de ris, ou trois mois dans les Tropiques.
Objectif : une voile renforcée aux bons endroits, sans excès
Chaque voile subit des tensions importantes sur ses points de drisse, d’amure, d’écoute, sans oublier les zones de frottement ou de pliage répétés. Un bon renfort, c’est :
Astuce STI : préférez des renforts en coupe radiale ou composite (tissu + sangle), cousus au zigzag large, pour une répartition souple des charges.
Ce sont eux qui prennent tout : chaque coup de ris, chaque manœuvre de spi, chaque changement de cap. Pas question de lésiner :
Une sangle bien cousue, c’est une voile qui ne se déforme pas et garde son allongement dans le temps.
Votre garde-robe peut intégrer des éléments qui facilitent la vie au large :
Chez STI, nous intégrons ces détails en standard sur la gamme Gamma STI — parce qu’un détail pensé à terre évite bien des galères en mer.
En croisière hauturière, on n’a pas besoin de voiles “high tech” ; on a besoin de voiles bien pensées : Robustes aux points de charge Réparables sans outillage complexe Résistantes à l’usure des manœuvres répétées Conçues pour la vraie vie en mer, pas pour les salons nautiques
Dans le prochain chapitre, nous parlerons de l’importance du bon design de voiles d’avant : génois, trinquettes, tourmentins. Car la voile d’avant, c’est souvent elle qui fait que vous avancez… ou pas